samedi 29 juillet 2017

Quelle végétation trouve-t-on au cœur du Tsingy de Bemaraha ?



Vous connaissez surement le célèbre Tsingy de Bemaraha. C’est un endroit qui ne mérite plus d’être présenté, sa réputation atteint déjà un niveau très élevé. Malgré sa cote, ce site unique au monde regorge toujours de surprises. Il y a constamment des nouveautés à découvrir et à commenter à propos de ce site. Pour ces quelques lignes consacrées au Tsingy de Bemaraha, concentrons-nous sur la végétation qui a trouvé refuge au cœur du site. 

Une forêt dense et sèche


Outre les roches calcaires qui recouvrent la grande totalité du Tsingy de Bemaraha, il existe aussi une forêt dense servant d’habitation à quelques espèces animales endémiques. Cette forêt est certainement épaisse mais elle est aussi sèche et caducifoliée, dite tropophyle. Cette formation a été créée en fonction de l’écorégion de la partie ouest de Madagascar. 

Une savane qui décore la forêt


Lors de votre visite au cœur de ce massif karstique, vous remarquerez que la forêt est entrecoupée de savane. Au milieu de cette savane, une partie de la végétation s’est implantée. Elle regroupe différentes formations végétales dont certaines sont sèches et d’autres humides. Celles qui sont sèches se sont ensemencées entre les dalles de calcaire, projetant leur tige au plus haut sommet des roches pour atteindre la lumière naturelle du soleil. Ce grand jaillissement est indispensable afin de provoquer la photosynthèse, une étape importante pour la survie de ces plantes. 

Si vous voulez voir les formations végétales humides, vous devez passer par les canyons et les bordures des cours d’eau. Ces plantes humides ont besoin non seulement de l’humidité du sol mais aussi de l’eau fournie naturellement par les cours d’eau et les sources jaillissantes des canyons. 

Même si vous serez toujours accompagnés d’un guide, il est préférable de ne pas toucher à ces plantes. Comme disent les spécialistes, certaines d’entre elles sont de redoutables poisons, tandis que d’autres constituent de véritables plantes médicinales et curatives. Avant de les approcher, admirez-les de loin ou ayez la décence de vous informé auprès de votre guide. 

Diverses formes de végétations


Comme la population de l’ouest, la végétation est également habituée au climat aride de la région. La pluie est souvent absente donc toute forme de végétation s’accoutume pour survivre à la sécheresse de l’ouest. A force de s’habituer à cette situation, certaines feuilles de plantes se métamorphosent en épines pour préserver l’eau. Ce phénomène de transformation n’est autre que la spinescence.  

A part la spinescence, certaines plantes du Tsingy de Bemaraha ont adopté la pachycaulie. C’est une autre forme d’adaptation qui consiste à augmenter le volume des troncs afin de stocker le maximum d’eau. 

Au Tsingy de Bemaraha, les plantes vivent également au ralenti. Elles assèchent leur appareil végétatif pour attendre la saison des pluies. Cette adaptation s’appelle la reviviscence. 

Si nombreuses d’entre elles survivent par reviviscence, par spinescence ou par pachycaulie, d’autres se transforment en plantes naines et se présentent donc dans un état de nanisme. 

Aussi étonnante qu’originale, la végétation du Tsingy de Bemaraha vous dévoile un mode de survie unique en son genre. Pour découvrir de plus près cette surprenante méthode de survie, un voyage au cœur du site est amplement recommandé.   


samedi 22 juillet 2017

Faire de la pêche sportive à Madagascar



A Madagascar, on aime découvrir et visiter mais on aime surtout faire du sport. Quand on parle de sport, il ne s’agit pas uniquement pas de trail, de trekking ou de randonnée. On parle aussi de la pêche. Sport et pêche peuvent aller ensemble, et cette fois-ci, il s’agit bien de la pêche sportive. 

Madagascar, une belle destination pour la pêche sportive


Les malgaches adorent pêcher. Grâce à cette passion effrénée, cette activité a été incluse parmi les pratiques touristiques à faire dans la grande île. Par la richesse aquatique disponible dans les eaux marines de Madagascar, il est permis de faire la pêche sportive dans certaines régions. La plupart du temps, on emmène les touristes dans la partie nord-ouest de l’île. Dans cette localité, une grande diversité de poissons attend les pêcheurs même les plus ingénieux.  

Où faire de la pêche sportive ?


10% des malgaches vivent de la pêche et de la vente de poissons. Ceux qui habitent les côtes et des  bords de lacs ne misent que sur ces sources de revenus depuis la nuit des temps. Tout comme eux, quelques opérateurs touristiques invitent les visiteurs à pratiquer cette activité typiquement rentable. Même s’il ne s’agit pas seulement d’une activité pour avoir de l’argent, faire de la pêche est une pratique sportive très appréciée des touristes. Une fois arrivés sur la grande île, direction au nord-ouest de Madagascar. Des zones bien précises sont réservées à la pêche sportive, à savoir l’archipel de Mitsio, la baie du courrier, l’île de Nosy Be et la province de Diego Suarez. En plus du cadre paradisiaque de ces endroits, la pêche exotique s’affiche en grande pompe dans ces localités touristiques. 

Quels sont les poissons les plus populaires de la grande île ? 


En plus de la pêche proprement dite, on ajoute aussi la baignade et la plongée à vos activités marines. Tout comme la richesse terrestre qui abonde sur ces zones, leur potentiel halieutique est résolument incomparable. Les touristes peuvent y pêcher en toute liberté malgré le fait qu’un programme de préservation soit élaboré pour protéger la ressource halieutique de ces zones de pêche. Lors de votre visite donc, vous serez invités à pêcher quelques poissons populaires comme les marlins, les espadons et les carangues. Si vous aimez les espadons, la bonne période de pêche se situe entre avril et novembre. Pour la pêche des carangues, vous devez y venir en avril et mai ou en octobre et novembre. 

Pour les novices, quelques techniciens sont présents sur place afin de leur montrer les meilleures techniques de pêche. Ces techniciens ont été formés dans le but d’accompagner les touristes venus pêcher dans ces endroits. Si c’est une première fois pour vous, ne vous inquiétez pas, la technique de la relâche ou du « catch and release » ne vous paraitra pas difficile. 

mercredi 28 juin 2017

Allons savourer les succulents plats malgaches !



Ce sujet plaira surement aux grands gourmets. Et pas seulement. Les cuisiniers, les mères de famille, les hôtels et restaurants ainsi que les amoureux des bons plats apprécieront également cette ébauche culinaire. On y va ?

Madagascar, une île paradisiaque qui attire chaque année des millions de touristes. Ils viennent ici pour visiter les plages et les richesses naturelles mais aussi pour gouter à la haute gastronomie malgache. Qu’on soit au nord, au sud, à l’est ou l’ouest de l’île, quelques plats communs composent cette gastronomie typiquement malgache. Pour cette escapade gustative, allons savourer ces mets malgaches riches en gout !  

Le riz et ses mets traditionnels


On le sait tous, le riz est l’aliment de base des malgaches. On en mange partout et on a l’habitude de l’apprécier avec ces divers mets ou accompagnements aussi  bons que savoureux. 

Premier met traditionnel malgache : le ravitoto. Comme les malgaches, nombreux touristes ont déjà gouté à ce plat et se sont amourachés du riz avec du ravitoto. Bien qu’il soit trop huileux, ce met à base de feuilles de brèdes pétries est tout simplement divin. Pour mieux réussir le plat, on ajoute quelques morceaux de viandes de porc ou de zébu bien gras dans le ravitoto. 

Second plat : le hen’omby ritra ou viande de zébu sans eau. Ce plat est aussi très bon et se cuisine particulièrement sans eau. Pour bien moudre la viande, on en rajoute de l’huile, de l’huile et encore de l’huile. Ce plat peut être mangé seul en accompagnement du riz mais on peut aussi le mélanger avec des haricots blancs, des pois chiches ou des pois de cap. Ça donne une autre saveur encore plus succulente, genre cassoulet à la malagasy. 

Dernier plat : le romazava ou le bouillon de brèdes ou d’épinard. A la base, ce bouillon sert à arroser le riz pour le rendre moins sec. Comme ça, il est facile à mâcher et à ingurgiter en bouche. Même si on peut joindre d’autres mets comme les steaks et les poissons à ce bouillon de brèdes, à lui tout seul, il peut être un bon accompagnement pour le riz. A part les brèdes et les épinards, on ajoute tout simplement de la viande et de l’angivy (une légume verte de la taille d’une tomate, un peu amère mais très bon pour la santé) 

Que sert-on le plus dans les restos et les grands hôtels malgaches ?  


Quelques petits restaurants ne servent que des plats typiquement malgaches comme ceux cités ci-dessus. Dans les restaurants chics et les grands hôtels, on a plusieurs choix de plats. Et d’un, on sert des plats traditionnels malgaches, et de deux, on a droit à des spécialités : chinoises, européennes, indiennes, etc. 

Si vous visitez l’Ouest ou le sud-ouest malgache, les hôtels implantés dans cette partie de l’île proposent principalement des plats variés à base de légumes saisonniers, de fruits de mer et de fruits saisonniers. Pas étonnant, puisque la population locale vit de la pêche et de l’agriculture. Pour offrir une cuisine tout à fait fraiche, ces hôtels du sud-ouest préfèrent servir des plats au choix mais toujours à base de produits frais

Prenons quelques exemples de plats malgaches servis dans les hôtels du sud-ouest :
  • - du riz avec de la viande sauce
  • - du riz avec des légumes bien cuites
  • - de la salade fraiche avec des fruits de mer (langoustes, écrevisses)
  • - du riz avec du poisson à la sauce tomate
  • - du riz avec romazava (bouillon de brèdes) et steak grillé




jeudi 15 juin 2017

Les incontestables d'un écolodge 3 étoiles



Les vacances de rêves sont toujours possibles quel que soit le type d’hébergement choisi. Qu’il soit un hôtel de luxe à 5 étoiles, un chalet bucolique à 2 étoiles ou un écolodge sympathique à 3 étoiles, l’essentiel est de savoir profiter des séjours passés en vacances.

Vous avez une petite idée des services offerts dans un hôtel 5 étoiles. Ce n’est plus à présenter et les habitués savent que les prestations fournies dans ces types d’hébergement sont sans pareilles. Si vous vous tournez vers d’autres types d’hébergement avec moins d’étoiles mais très professionnels, vous n’en serez pas au bout de vos surprises. Cette fois, j’ai nommé l’écolodge à 3 étoiles. D’un côté, c’est un type d’hébergement original puisqu’il tient compte de ses propriétés écologiques. Et d’un autre côté, les services disposés dans ce genre d’établissement ne sont pas si différents d’un hôtel 5 étoiles sauf à quelques détails près.

La nature au profit des vacanciers


Parmi les critères d’identification d’un écolodge, il y a son caractère écologique, bâti au cœur de la nature et respectant la conservation de cette nature. Ce maitre mot est donc un des atouts majeurs de ce type d’hébergement. Si vous êtes des amoureux de la nature et que vous optiez pour des vacances écologiques, l’écolodge est fait pour vous. Vos séjours promettent d’être passionnants du fait que vous vivriez au sein d’une nature luxuriante. Le thème s’affiche donc bucolique, au vert et grand bol d’air.

Une ambiance plus chaleureuse et avenante


Il est vrai qu’on est forcé de faire une petite comparaison mais le but est de mettre en valeur les intérêts de choisir un écolodge qu’un autre type d’hébergement. A vrai dire, les différences se situent au niveau du personnel et de l’ambiance vécue au sein de l’écolodge. Bien qu’il s’agisse d’un établissement trois étoiles, le personnel est toujours à l’écoute et plus proche des visiteurs. Il respect la vie privée des vacanciers sans pour autant ignorer leurs attentes. Dès que vous posiez bagages, on s’occupe de vous afin de vous mettre à l’aise. Côté chaleur humaine, les responsables sont chaleureux et montrent une certaine convivialité envers les vacanciers. On se sent vraiment comme chez soi et on en profite pour découvrir l’endroit.

Une tarification moins chère


Le principal avantage d’un écolodge se situe aussi au niveau du budget. Bien qu’il dispose de plusieurs catégories de chambres, la tarification reste à la portée de toutes les bourses. Même les prix d’hébergement dans les suites de luxe (également disposées dans un écolodge) ne coutent pas chers. Au contraire, on dépense moins alors qu’on bénéficie plus. Les services sont conformes à la catégorie de la chambre, sans parler des équipements ménagers installés dans chaque chambre. A l’extérieur des chambres, on accède à d’autres agencements comme les terrains de sport, la piscine et bien sur le côté champêtre de l’endroit, c'est-à-dire ce petit terrain de plantations où l’on peut cueillir des légumes et des fruits de saison.

mardi 30 mai 2017

Vacances et activités à Bemaraha



On peut très bien combiner vacances reposantes et activités physiques à Bemaraha. Même si la localité est loin de la capitale, il vaut vraiment le détour pour quelques jours de visite. Les activités à faire sont nombreuses pour mettre un peu de parenthèses à votre routine quotidienne. Loin du brouhaha de la ville et de la pollution urbaine, Bemaraha est une adresse notoire pour se ressourcer, pour faire le vide et pour réinitialiser votre compteur. 

Les activités permises au cœur d’un écolodge


Lorsque vous pensiez à faire le vide, vous avez besoin de quitter la maison et de se rendre dans un autre endroit. Il vous faudra vous retirer pour un certain temps. Tout ce que vous aviez l’habitude de faire est à mettre en suspens afin de vivre de nouvelles aventures. Pour mieux profiter de ces vacances, il est préférable de visiter un endroit calme, plein d’aventures et permettant de pratiquer quelques activités physiques

Au cœur de cet écolodge situé à Bemaraha, vous aurez droit à diverses activités. Bien que vous y veniez pour vous reposer, vous avez quand même l’occasion de vous amuser et de vous divertir. Des terrains de sport sont disposés au sein de la localité : tennis, foot, basket, volley ou sport de table comme le ping pong et le  baby-foot. Quant à la piscine, elle se tient à la disposition de toute la famille pour quelques courses de brasses ou de quatre nages. Comme vous le savez, il est toujours important de faire du sport même pendant les vacances. Dans ce cas, bougez-vous !

Encore plus d’aventures à l’extérieur de l’hôtel


L’aventure et les vacances ne se limitent pas au sein de l’établissement. Pour se ressourcer pleinement, on se permet une visite guidée pour découvrir les environs. En plus, quand on est à Bemaraha, les curiosités ne manquent pas. En premier lieu, le Tsingy de Bemaraha. Personne ne va à Bemaraha sans avoir pensé à visiter le Tsingy. C’est le haut lieu parmi tous les atouts touristiques à découvrir dans la localité. Petite information : vous devriez toujours être accompagnés d’un guide. L’écolodge dans lequel vous vous logerez vous indiquera surement un bon guide pour faciliter la visite du site. 

Après le Tsingy, le village de Befotaka est aussi un autre endroit à visiter. C’est un petit village mais ça vaut le coup d’œil. En plus de ce village, vous pouvez rajouter d’autres visites au programme. Par exemple, faire une descente du fleuve de Tsiribihina ou tout simplement revenir à l’écolodge. Vous pouvez attendre le lendemain pour visiter d’autres endroits. Au soir venu, l’écolodge offre quelques moments de détente à tous les visiteurs. Entre les mains des masseuses, vous aurez droit à un petit instant de massage relaxant. N’oublions que le but est d’allier activités et vacances. Dans ce cas, les jours pendant lesquels vous serez à Bemaraha doivent être alternés d’exercices physiques, de détente et de découvertes. 

vendredi 19 mai 2017

Les animaux qui vivent au cœur du Tsingy



Nous savons tous que le Tsingy de Bemaraha cache bien des surprises en termes de biodiversité endémique. Portant le titre de site exceptionnel, unique au monde, le Tsingy de Bemaraha est un lieu de refuge pour nombreuses espèces animales. Pour mieux les connaitre, nous allons consacrer ces quelques lignes pour la faune endémique trouvant refuge au cœur de ce site sans pareil.

Un record tenu par les oiseaux 


Madagascar regorge de multiples espèces d’oiseaux. Au milieu du Tsingy de Bemaraha, les oiseaux sont abondants et vivent souvent en communauté. Mais attention, vous pouvez aussi voir quelques oiseaux solitaires qui n’apprécient guère la présence d’un autre individu. En visitant le site, on peut compter 90 espèces d’oiseaux à la fois marines et aquatiques. Même si les espèces terrestres dominent l’endroit, les marins ne sont pas des moindres. Parmi ces espèces aquatiques, l’aigle pêcheur de Madagascar s’impose comme la star du lieu.  Ensuite, vous avez la sarcelle du Bernier, une sorte de canard sauvage unique au monde. Et enfin, le râle au front gris, le râle d’olivier et le pygargue de Madagascar viennent aussi compléter la liste des oiseaux aquatiques vivant au sein du Tsingy de Bemaraha.


Les reptiles sont aussi nombreux


Après les oiseaux, le Tsingy se trouve être le refuge de toutes sortes de reptiles. 54 espèces vivent dans ce site luxuriant. Les caméléons sont les maitres du site, à priori les brookesia et les uroplatus. Quelques crocodiles sont aussi présents à Bemaraha mais ceux-ci vivent dans les rivières de Manambolo et de Sahoany. Ne vous inquiétez pas, ils sont plutôt timides et fuient les pirogues si vous envisagez une descente vers ces rivières.


Les lémuriens sont également dans la course


Les incontestables du Tsingy sont les lémuriens. Certains sont nocturnes tandis que d’autres sont actifs toute la journée. Dès que vous vous enfoncez au fond des roches, le cri de ces animaux se fait entendre au loin. Lorsque vous levez les yeux, ils sont là, penchés sur les arbres en train de vous observer avec leurs petits yeux pétillants et curieux. 13 espèces cohabitent au cœur du site, dont 10 nocturnes et 3 diurnes. Il est vrai que c’est un peu difficile de sillonner le site la nuit mais sachez tout de même que certains observateurs y mettent leurs pieds pour observer ces lémuriens nocturnes. Ainsi, ils ont pu discerner quelques Propithecus cerreauxi  ou « sifaka », quelques Daubentonia Madagascariensis ou « Ay-ay » et quelques Eulemur fulvus ou « gidro ». 

Et finalement, les petits et moyens mammifères 


A la fin de la liste, on a les mammifères, de petites et de moyennes tailles. Certains sont peut-être de petite taille mais ils savent concurrencer avec ces gros animaux pour protéger leur territoire. Les chauves-souris sont aussi nombreuses dans cette localité. On peut y voir 15 espèces. Les rats génats et les amphibiens sont également en parfaite cohabitation au sein du Tsingy. En plus des mangoustes, les visiteurs peuvent croiser des fosa ou Cryptoprocta ferux, ces mammifères qui ressemblent à des chiens sauvages et qui ne sortent que la nuit. 

mercredi 26 avril 2017

Une excursion inédite au fleuve de Manambolo



Durant les périodes de vacances, on aime partir dans des endroits reculés que seuls quelques touristes ont déjà eu la chance de visiter. C’est le cas du fleuve de Manambolo, un lieu incontournable à proximité de Bemaraha. Offrant détente et découverte des plus spectaculaires, ce fleuve est une des richesses du sud-ouest de l’île. En famille, entre amis ou en amoureux, longer le fleuve de Manambolo est une occasion unique à faire une fois dans sa vie.

Une autre alternative à visiter absolument


Quand on arrive dans le sud-ouest de Madagascar, on vientsouvent pour voir le Tsingy de Bemaraha. Il existe par contre d’autres curiosités à visiter. A quelques kms du petit tsingy, un fleuve nommé Manambolo s’étend à 1500 kms de distance. Il attend les vacanciers en quête de nouvelle sensation. Pendant la haute saison, ce fleuve est exploité par quelques touristes courageux. Alors, pourquoi pas vous ? Pour changer vos habitudes vers le Tsingy, longez cette fois ci le fleuve de Manambolo. C’est une autre alternative encore plus excitante. En plus, quand le fleuve est calme et clément, la visite vous fait découvrir toute une autre facette de la biodiversité du sud-ouest.

Que voir en longeant le fleuve ?


Personne ne peut s’aventurer sur le fleuve durant les périodes de pluie. Mais quand il fait chaud avec un temps ensoleillé, les piroguiers attendent les visiteurs pour deux heures de promenade tout au long du fleuve. Bien que la balade se passe sur le fleuve, les découvertes se trouvent au-dessus de vos têtes, au creux des montagnes et des roches formées. Il suffit donc de lever les yeux et d’admirer la faune et la flore cohabitant sur ces falaises. Quelques espèces d’oiseaux, des chauves-souris et même des lémuriens vous feront un petit signe. Ils sont faciles à observer vu que les montagnes sont d’une teinte beige claire ou orangée. En creusant ou en façonnant des trous, ces animaux ont trouvé refuge juste au-dessus du fleuve. Les végétations sont leur proche voisin et le fleuve leur fournit à manger. Poissons et petits crustacés sont faciles à chasser de temps en temps.

Découverte et repos mérité


Certes, cette promenade en pirogue est un moment de repos mais les découvertes sont aussi au rendez-vous. On a déjà parlé de la faune et de la flore, mais on ajoute aussi une découverte culturelle supplémentaire. Cet endroit où les touristes exploitent est également un lieu vénéré et sacré pour les habitants de la localité. En effet, en observant de plus près ces falaises, vous apercevrez entre les cavités quelques ossements humains. Ces montagnes servaient de tombeaux sacrés pour la population. Là-bas, ils n’enterrent pas les morts, ils les mettent dans des linceuls et les posent entre les falaises. Cette culture a été très respectée auparavant. Quand les visiteurs commencent à envahir le lieu, les habitants préfèrent dorénavant enterrer leurs morts. Toujours est-il, ces montagnes restent des symboles culturels indissociables de la vie quotidienne des habitants locaux. C’est normal, n’oublions pas que leurs ancêtres se reposent sereinement au milieu de ces montagnes.