Le sud-ouest de Madagascar est une alternative hors du commun. Depuis quelques années, les touristes ne se concentrent plus sur la zone Est et le nord-ouest de l’île. Ils préfèrent changer de direction et découvrir d’autres contrées, dont le sud-ouest de l’île. Nous n’allons pas visiter tout le sud-ouest. Nous allons juste concentrer notre itinéraire sur le fleuve Amoron’i Onilahy qui, depuis un certain temps, attise la curiosité des touristes. Pourquoi donc ? Enquête.
Une nouvelle aire protégée
Même si l’endroit ne figurait pas encore dans la liste des meilleurs lieux de vacances, la donne a changé depuis ces dix dernières années. Le sud-ouest et à priori le fleuve Amoron’i Onilahy sont désormais devenus des points touristiques très prisés des touristes. Vous vous demandez si c’est normal ? La réponse est oui. Cet endroit a beaucoup changé. Il a non seulement été réaménagé mais il est aussi devenu une nouvelle aire protégée naturelle. Les touristes peuvent donc venir en toute tranquillité et profiter des 11 communes rurales pour passer leurs vacances.
Par ses paysages paradisiaques et les activités humaines qui sont présentes, l’ Amoron’i Onihaly est classé dans la catégorie 5 de l’UICN ou Union Internationale de la Conservation de la Nature. Selon cette organisation, la localité est devenue un paysage harmonieux méritant d’être protégé. Cette qualification l’a facilement intégré dans la liste des endroits touristiques ouverts à tous les profils de visiteurs. La protection intégrale étant la première préoccupation de l’UICN, des initiatives de sécurité seront notamment élaborées sur cette localité.
Découvrir d’autres richesses naturelles
Après cette analyse plutôt « promotionnelle », on va enfin déposer nos valises au cœur de cette aire protégée. La superficie de 100 482ha permet de voir beaucoup de choses. Votre séjour promet d’être riche et intéressant. A part le paysage que nous avons déjà qualifié d’harmonieux et esthétique, l’amoron’i Onilahy abrite aussi une forêt galerie dans laquelle on peut admirer le fameux arbre sacré Baudouinia fluggeiformis ou « Manjakabenitany «. Mais en dehors de la forêt, à proximité du fleuve, il existe quelques zones humides logeant une grande concentration d’espèces fauniques comme les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Certaines de ces espèces sont endémiques et n’existent que sur cette partie de l’île.
A part la faune, les activités sont aussi nombreuses à Amoron’i Onilahy. Le fleuve permet de faire du bivouac ou du kayak. Un gîte écologique, un centre de documentation et un lieu de restauration sont présents sur place. Vous n’aurez pas de soucis pour visiter l’aire protégée, des guides certifiés sont à votre disposition. Ces guides ont suivi des formations octroyées par le ministère du tourisme. Outre leur rôle en tant que guide, ils gèrent aussi les ressources locales et la protection du site. Leur certificat de premiers secours leur permettra de soigner les visiteurs en cas d’imprévus.
Si vous avez encore du temps pour découvrir le grand sud-ouest, vous pouvez replier bagages et mettre le cap sur une autre destination, les Tsingy par exemple. Là-bas, les découvertes seront de plus en plus étonnantes sans parler de la prise en charge plus facile et pratique (transport, hôtel et restauration)
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